Un texte pénalisant le négationnisme des génocides présenté au Parlement grec
Publié le 4 Juin 2013
Le Parti du premier ministre grec “Nouvelle démocratie” a présenté au Parlement d’Athènes un texte prévoyant des sanctions et poursuites pénales pour toute manifestation de xénophobie et négation de la Shoah et plus généralement du génocide. Le texte propose de sanctionner sévèrement la valorisation ou la banalisation des crimes de génocides reconnus comme tels par le Parlement de Grèce, la Shoah et les crimes perpétrés par les nazis condamnés par les cours pénales grecques ou internationales.
Les sanctions prévues par le texte consistent en des peines pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement ainsi que des amendes de 5 000 à 20 000 euros. Des sanctions similaires sont prévues contre toute personne reconnue coupable d’incitation à la violence et à la haine pour des motifs racistes, religieux ou ethniques, ainsi que contre tous ceux qui sont membres d’organisations xénophobes ou racistes.
(CRIF)