Égypte: les islamistes veulent négocier

Publié le 19 Juillet 2013

Égypte: les islamistes veulent négocier

(Article publié le 18 juillet 2013 sur le site Le Figaro.fr, extrait publié le 19 juillet 2013 sur le site du CRIF)

Les Frères Musulmans ont annoncé, jeudi 18 juillet 2013, avoir proposé un cadre de négociations via l'Union européenne pour résoudre la crise politique en Egypte.

Il s'agit de la première offre officielle de négociations faite par la confrérie depuis la destitution de Mohammed Morsi, qui est détenu dans un lieu secret.

Gehad el Haddad, porte-parole de la confrérie islamiste, a déclaré que la proposition avait été soumise à Bernardino Leon, émissaire de l'UE, avant la visite au Caire de la haute représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton.

Le diplomate européen a confirmé avoir proposé les "bons offices" de l'Union pour tenter de résoudre la crise, tout en précisant que le terme de "médiateur" était quelque peu exagéré.

Article d'origine :
ÉGYPTE : LES ISLAMISTES VEULENT NÉGOCIER
(Article publié le 18 juillet 2013 sur le site Le Figaro.fr)
Les Frères musulmans ont annoncé aujourd'hui avoir proposé un cadre de négociations via l'Union européenne pour résoudre la crise politique en Egypte née de la destitution par l'armée du président Mohammed Morsi le 3 juillet. Il s'agit de la première offre officielle de négociations faite par la confrérie depuis la destitution de Mohammed Morsi, qui est détenu dans un lieu secret.
Gehad el Haddad, porte-parole de la confrérie islamiste, a déclaré que la proposition avait été soumise à Bernardino Leon, émissaire de l'UE, avant la visite au Caire hier de la haute représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton. Le diplomate européen a confirmé avoir proposé les "bons offices" de l'Union pour tenter de résoudre la crise, tout en précisant que le terme de "médiateur" était quelque peu exagéré.
La proposition, telle qu'elle a été décrite par Gehad el Haddad, en est encore à ses premiers pas. Ce dernier n'a pas donné de détails, la décrivant seulement comme un "cadre" devant permettre d'ouvrir un espace de dialogue. Il a insisté sur la fermeté de la demande des Frères musulmans qui exigent l'annulation du "coup d'Etat" du 3 juillet. Il a précisé qu'il ignorait encore qui, de l'armée ou des hommes politiques, serait leur interlocuteur.

Rédigé par 'Ami Artsi

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